HONDA NSX 1 Phase 1
Honda NSX 1 phase 1 – 274cv
Garage Confidentiel vous propose cette magnifique Honda NSX 1 phase 1 (avec moteur moteur C30A). Il s’agit d’un millésime 1997 (juste avant les phases 2) immatriculé pour la première fois en janvier 1998 et comptabilisant 27.312km.
Après de nombreuses années de tests et plusieurs prototypes, le concept « NS-X » (pour New Sportcar eXperimental) trône sur le stand Acura du salon de Chicago en février 1989. Dévoilée en avant-première, la NSX étonne et surprend. Le chef Designer Ken Okuyama avoue s’être inspiré des cockpits d’avions offrant une vision périphérique à 360° pour concevoir l’habitacle de la NSX.
La NSX est commercialisée l’année suivant sa présentation, durant l’été 1990. Véritable vitrine du savoir-faire maison, toutes les dernières techniques de pointe sont présentes sur cette voiture. Cette GT avec des solutions avant-gardistes faisait vieillir bien des voitures y compris chez les européens qui se pâmaient encore devant une Porsche 964, très séduisante mais qui techniquement parlant ne pouvait rivaliser avec la japonaise. Et l’on ne parlera pas des « ferraristes » qui n’avaient pas encore la 348 à se mettre sous la dent mais la 328 au caractère entier, mais encore bien ancrée dans la fin des années 70.
La NSX est la première automobile de série à être basée sur un châssis monocoque en aluminium. Celui-ci fut dessiné par Takanobu Ito, qui deviendra par la suite président de Honda. Afin d’obtenir une grande rigidité tout en contenant le poids de la coque, différentes techniques de fabrication sont utilisés. La base est en aluminium extrudé tandis que le plancher est en aluminium embouti. Les berceaux sont moulés et le tout est ensuite recouvert par des feuilles d’aluminium qui donnent à la coque sa forme définitive. Chose rare pour une automobile de cette époque, les différentes pièces sont soudées à la main dans l’usine de Tochigi. Les berceaux, auxquels sont fixées les suspensions, sont accouplés au reste de la coque avec des manchons en caoutchouc, permettant de réduire les vibrations dans l’habitacle. La répartition des masses est équilibrée avec 48 % sur l’avant et 52 % sur l’arrière.
Au niveau des suspensions, la NSX se veut en adéquation avec les technologies de l’époque utilisées sur les Formules 1. Elle est ainsi pourvue de suspensions à double triangulation fabriquées en aluminium forgé et dispose de barres antiroulis à l’avant comme à l’arrière. Les rotules de directions et les porte-moyeux arrière sont également en aluminium forgé. Les amortisseurs disposent de la technologie HPV (Honda Progressive Valve), spécialement développée pour la sportive nippone. Ces derniers sont remplis d’azote et contrairement à une suspension classique à valve binaire, la valve HPV dispose d’une large palette d’ouverture. Le freinage quant à lui, est assuré par quatre disques ventilés de 282 mm de diamètre.
La Honda NSX, la « Ferrari japonaise » comme on l’aura souvent appelée, a mené une carrière étonnamment longue pour une GT puisqu’elle traversa les années 90 et même le début de la décennie suivante. Une longévité exceptionnelle qui aura au moins permis à la concurrence de se réveillé après avoir encaissé le choc de cet oiseau venu d’Asie qui voulut un temps détrôner l’ordre mondial à 4 roues, faisant ainsi de cette auto un modèle mythique ayant indéniablement marqué l’histoire de l’automobile.